Il n’y a pas que l’état civil

Ou comment progresser en cherchant ailleurs


Il existe de multiple sources qui permettent de progresser, soit en apportant des informations, soit même en permettant la découverte de nouvelles personnes.

C'est ainsi qu'une recherche sur google m'a fait découvrir un bagnard, déplacé en Guyane, portant mon nom. Des recherches complémentaires aux Archives Nationales d'Outre Mer m'ont permis d'en savoir plus à son sujet. Il s'agit d'un cousin de mon aïeul Théodore (Soza 16), dont j'ai pu récupérer plusieurs dossiers d'emprisonnement, et dont il a été déjà question sur ce blog dans les articles bagne et emprisonnement.

La presse ancienne, dont je reparlerai dans un article à venir est aussi riche de petits renseignements qui permettent de se faire une idée de la vie de nos ancêtres les plus proches. C'est en consultant la presse ancienne que j'ai appris que Théodore cité plus haut, était aubergiste en plus de sa profession de peintre vitrier que je connaissais et qui était de tradition dans la famille. J'en parle ici

Pour accéder à la presse ancienne, Gallica et Généanet sont de bons points de départ. Mais certains sites d'archives départementales sont intéressants aussi. Notamment celui des AD du Morbihan. Des indexations facilitent les recherches.

Mais bien souvent les informations collectées ne sont finalement que le point de départ de recherches supplémentaires. 

Ainsi une relation de course cycliste à laquelle avait été inscrit mon Grand Père m'a ouvert une piste de recherche que je n'ai pas encore parcourue, mais que j'ai pu commencer à suivre grâce à un forum spécialisé.

Un article concernant l'arrestation d'un voleur dont avait été victime Théodore m'a conduit à un procès militaire dont le compte rendu m'a été fourni par les archives d'Ille et Vilaine

Je citerai un dernier document dont je viens de prendre connaissance. Mon ancêtre le plus ancien en ligne agnatique, Jean Baptise Laffez (Soza 1024) est décédé en 1737, son épouse en 1734. Je connaissait 7 enfants, dont 6 nés entre 1716 et 1728 et un vers 1709, rien de plus.  Cependant, un renseignement d'importance cruciale figure sur l'acte de sépulture. Il est précisé qu'il est décédé des suites d'une chute faite au travail. Je ne savais pas trop quoi faire, mais sur les conseils avisés de Christine Cheuret  (Blog genealanille je me suis adressé au service de des archives municipales de Lille, que je remercie vivement, qui m'ont parlé des registres d'écouage et ont envoyé cinq pages scannées concernant le décès de mon ancêtre. Cela ne m'a pas donné de filiation, mais quelques informations utiles, dont je reparlerai dans un article à venir (Registre d'ecouage) qui sera mis en ligne le jour de la lettre R (comme registre)

Bref, il ne faut pas hésiter à:

  • solliciter les moteurs de recherches, tant généralistes (google) que spécialisés (Gallica par exemple)
  • demander des informations aux services d'archives, départementales ou municipale, qui répondront toujours aux sollicitations, ne serait ce que pour indiquer une piste de recherche, une côte, et fourniront la recherche demandée dans le meilleur des cas (parfois moyennant le paiement de modestes frais)
  • Solliciter l'entraide généalogique.

Et apporter soi même son aide, ce qui peut se faire de multiple manière....

Bonnes recherches.


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