J'ai parlé il y a quelques jours des auberges du XIXe siècle et de Casimir LAURENT qui en tenait une avec sa femme. Mais ce n'était pas son métier premier. Tous au long de sa vie, il a été qualifié de cordonnier dans les actes d'état civil, avec deux exceptions parmi ceux que je connais, qui renvoient à l'activité d'Aubergiste.
Le cordonnier Estampe par Guérard, Henri (1846-1897) Gallica |
Pour travailler, il utilisait un petit nombre d'outils, dont certains sont énumérés ci-dessous
- Pince à tendre : utilisée pour tendre le cuir pendant les étapes de couture, elles permettent de le maintenir en place avec précision et de s'assurer qu'il est bien ajusté.
- Emporte pièce : un outil permettant de perforer le cuir, notamment pour créer les trous pour les lacets ou faire des boutonnières .
- Alênes : Il s'agit de grosses aiguilles avec manches en bois utilisées pour percer des trous avant de coudre les semelles et les parties supérieures de la chaussure, aidant à guider le fil dans le cuir sans le déchirer.
- Marteau à clou ou de cordonnier : pour enfoncer les clous et affiner le cuir en martelant les coutures, pour garantir leur durabilité.
- Formes en bois ou « fers » : pièces sur lesquelles le cordonnier pose la chaussure pour l’assembler et la façonner, permettant de lui donner la forme souhaitée .
- Couteaux es : utilisés pour couper le cuir avec précision et le gratter pour affiner les coutures.
Équipé de ces outils indispensables, et d'autres moins représentatif, le cordonnier pouvait créer des chaussures à longue durée de vie.
Pince à tendre du XIXe siècle |
Alène |
Forme |
Un cordonnier à l'ouvrage. XIXe siècle |
J'ai beaucoup aimé ... D'autant que j'ai un cordonnier dans mon ascendance
RépondreSupprimerMerci beaucoup
Supprimer