Alexandre LAFFEZ, dont il a été question samedi dernier dans cet article, et son épouse étaient colporteurs.
Un colporteur vers 1850 Estampe par Nadar Gallica. |
Au XVIIIe siècle, le colporteur devait savoir lire, écrire et compter comme le stipule un décret de 1727. Il en était certainement de même au siècle suivant.
Il vendait toute sortes de marchandises du moment qu'il pouvait les transporter. Rubans, fil, aiguilles, et autres articles de mercerie, étaient proposés aux ménagères des villages et fermes qu'il traversait au cours de sa tournée. Tournée qu'il répétait de manière régulière.
Grace à son éventaire, nombre de paysannes ont pu préparer leur trousseau, acquérir le nécessaire leur permettant de confectionner leur coiffe, et bien des choses encore.
Sur la route Estampe par Alphonse Legros - 1884 Gallica |
Mais les colporteurs diffusaient aussi les nouvelles, qui par leur intermédiaire pouvaient parvenir au plus profond des campagnes.
Le colporteur a beau ne passer qu’une fois par an, il laisse quand même assez de Veillée des Chaumières à deux liards, pour qu’on connaisse jusqu’ici Garibaldi, le maréchal Prim et les exigences de la liberté. Déjà, on ne peut plus ignorer son siècle nulle part.
Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947
Un colporteur savoyard avec son matériel Patrimoine numérisé de Chambery plus d'information ici |
Colporteurs, ils ont sillonné les routes du nord de la France et de la Belgique, marchands, diffuseurs de nouvelles et un peu contrebandiers sans doute...
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